Mélancolie te voilà
Je te connais, tu sais, depuis longtemps déjà
A nulle autre pareille tu m’étripes et me broie
Nos joutes sont vaines et futiles à la fois
Qui de nous deux gagnera ?
Que cherches-tu en mon sein, dis le moi
Qu’y trouves-tu de plus qui ne soit déjà toi ?
Tu remplis mes cellules de tes graines noires
Quand donc viendra la moisson ?
Mon souffle premier fût pour te donner la vie
Mon cœur douloureux n’est plus que lambeaux
Ma vie glisse chaque matin vers le vide
Que me diras-tu à l’aube ?
Vois comme ta morsure est profonde en moi
Réjouis-toi, tu as creusé le sillon de l’ultime
Je m’abandonne à toi, je baisse les armes
Que revienne la douceur !
IsaChant